Malgré le titre provocateur, je n'appelle pourtant pas de mes voeux cette fermeture. Néanmoins, je peux imaginer le besoin pour une entreprise de veiller à ce que les supports de communication qu'elle utilise ne soient pas détournées par d'autres pour assurer leur propre promotion. Pour l'heure, le Comité Martiniquais du Tourisme (C.M.T.) assure sa présence sur le web à travers son site internet : www.martiniquetourisme.com, son compte Twitter @CmtMartinique et sa page Facebook Martinique Tourisme Officiel.
Si l'on reste dubitatif devant la mise en valeur de l'institution plutôt que de la destination, en particulier sur Twitter, on peut imaginer que les mentalités évolueront. Dès lors, si le C.M.T. souhaite communiquer sur le web et ainsi maîtriser l'ensemble de la communication associée au tourisme en Martinique et utilisant les déclinaisons "Martinique Tourisme" (comme son nom de domaine) le compte Twitter existant @TourismMartiniq avec ses déclinaisons Facebook et Wordpress Veille Tourisme Martinique ne seraient-ils pas facteur de confusion ? En particulier quand la moitié des brèves rédigées sont défavorables à la structure concernée ?
La question se pose : une entreprise doit-elle agir très vite pour fermer les comptes qui utilisent son nom de domaine ou le nom de sa marque afin d'éviter que les internautes ne soient délibérément induits en erreur ? Doit-elle au contraire se risquer à investir tous les réseaux sociaux qui l'intéressent afin de s'assurer que personne ne s'accapare son nom ? Où se trouve la limite entre la saine protection et la censure ? Où se situe la frontière entre liberté d'expression et usurpation d'identité ?
Twitter dit tolérer les comptes de parodie, de commentaires ou de fans. Néanmoins, ces derniers doivent explicitement préciser dans leur biographie que l'administrateur du compte n'est pas le même que celui faisant l'objet de la parodie ou du commentaire. Elle doit intégrer un élément distinctif et clair comme "ceci est une parodie " ou "ceci n'est pas associé à l'entreprise X" etc... ce qui n'est pas le cas de @TourismMartiniq
Pour plus de lecture la difficulté pour les marques de se protéger sur Twitter
Si demain, on fermait @TourismMartiniq vous en penseriez quoi ?
En attendant,vous pouvez toujours vous rendre sur son site internet http://tourismemartinique.wordpress.com qui fait un très intéressant travail de veille sur l'actualité touristique en Martinique.
Je pense qu'il faut être réactif sur la question.
RépondreSupprimerPour ne pas que ce soit vu comme de la censure, il serait nécessaire d'être présent sur tous les réseaux sociaux qui intéresse l'entreprise et être actif sur ces réseaux (même Google + tiens..).
Je veux dire, il y a de quoi faire des trucs sympa sur le web quand on parle du tourisme, il y a des créatifs en Martinique !
Et puis à moins d'avoir des gros moyens comme Apple pour lutter contre le "cybersquating", en rachetant les noms de domaines etc.. ben 1er arrivé 1er servi !
Pour une fois, je ne serais pas d'accord avec toi. On ne peut pas demander à toutes les marques ou administrations publiques d'être présentes sur toutes les plateformes existantes. Il va se poser la question du, comme tu le dis si bien "qu'est-ce qu'on fait de ces comptes ainsi créés ? Quelle stratégie ? Avec quels moyens ? etc..."
RépondreSupprimerUne marque doit pouvoir se protéger comme un individu doit pouvoir s'assurer que son identité ne sera pas usurpée parce qu'on appliquerait la règle du "premier arrivée, premier servi".
Si la fermeture du compte Twitter ou d'une page Facebook par exemple peuvent être des mesures de dernier recours, je pense qu'une clarification doit se faire pour ne pas se voir accuser d'être malhonnête.