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samedi 24 septembre 2011

Conjoncture du Tourisme : les mauvais chiffres de l'hôtellerie

Dès lors qu'on parle de "mesurer" l'activité touristique en Martinique, et comme dans beaucoup de territoires français, on s'intéresse (se contente) toujours au seul taux d’occupation des hôtels (homologués) de l'île. Quid des gîtes ruraux ? des chambres d'hôtes ou autres locations saisonnières ?
Le site de veille tourisme martinique, qui a au moins le mérite de fournir les informations qu'on serait en droit d'attendre de sites institutionnels, tombe dans ce piège statistique qui vise à recenser les seules performances des hôteliers homologués martiniquais et ce grâce à l'INSEE. Quand on connait la situation économique de ces hôteliers, la qualité de l'hébergement "homologuée" sur l'île et leur faculté à quémander sans arrêt des aides financières auprès de l'Etat sans jamais entamer de véritable politique d'investissement pour se moderniser et améliorer le confort des clientèles, je m'étonne que l'on continue encore à considérer ces statistiques comme pertinente. Sachant que depuis de nombreuses années, les hôtels martiniquais n'ont jamais affiché des performances qu'on serait en droit d'attendre d'un territoire qui a accueilli près d'un million de touristes en 2000 par exemple, pourquoi se limiter aux seules performances de l’hôtellerie traditionnelle ? Pourquoi n'a t-on pas accès à des statistiques sur le taux d'occupation des locations saisonnières ? Ou bien encore des gîtes ruraux qui se multiplient sur le territoire ? 
Les pratiques touristiques ont changé et la recherche d'une certaine authenticité dans le voyage pousse les visiteurs à multiplier ou diversifier leurs lieux de résidence. En se contentant d'analyser la conjoncture touristique en Martinique par le prisme de la performance de l'hôtellerie de plein air, on continuera à répondre partiellement aux maux du tourisme et ce, quelque soit les destinations concernées.

Sources et débats :

mercredi 14 septembre 2011

Pourquoi ne pas miser sur la gastronomie ?

A l'heure où l'on parle à tout-va d'associer le tourisme à la culture. A l'instant où l'on prête aux voyageurs les plus nobles desseins. On se prend à rêver d'un modèle touristique pour la Martinique qui serait à la fois endogène et durable, local et soutenable. Des territoires à la recherche permanente d'ambassadeurs pour la destination, la Martinique devrait miser sur un messager pas comme les autres, qui se sent plus qu'il ne se voit, qui se goûte plus qu'il ne s'écoute : sa gastronomie.
Sans vouloir être exhaustif sur le sujet, on retiendra la définition de la International Culinary Tourisme Association qui le présente comme "la recherche d'expériences gustatives uniques et mémorables" qui nous laisse d'ailleurs, un vaste choix dans la détermination du profil du touriste culinaire. Maïté LEVASSEUR, dans "le potentiel des voyageurs américains en matière de tourisme culinaire" (2007) décrit d'ailleurs ces visiteurs comme des personnes actives et plus promptes que les autres à multiplier les activités au cours de leurs séjours que les autres. Mais alors, pourquoi miser sur le tourisme culinaire en Martinique ? En plus des raisons évidentes de diversification de l'offre touristique qui fait cruellement défaut aux territoires insulaires et aux DOM particulièrement, je le propose pour les trois raisons les plus importantes à mes yeux. 
La première s'appuie sur les enquêtes effectuées auprès des voyageurs, et si, comme on l'a vu dans un billet précédent ["Pour un tourisme culturel en Martinqiue 1/2" ] la proportion de touristes ayant effectué un voyage culturel a augmenté au fil des années (31% en 2007 contre 17% en 1997, source : ATLAS 2007), le nombre de touristes influencés par l'expérience culinaire se multiplient selon la Travel Industry Association of América et la National Restaurant Association (2008)

  • 17 % des touristes d’agrément ont  participé à une ou plusieurs activités liées à la gastronomie et au vin au cours des trois dernières années, constituant la clientèle de touristes culinaires en Amérique du Nord. 
  • 25% des visiteurs américains considèrent que la nourriture est un aspect essentiel du choix de la destination de vacances
  • 58% des personnes ont déclaré être relativement/très intéressés à l’idée de faire un voyage pour participer à des activités culinaires ou liées au vin. 
La seconde raison est que l'île a bénéficié d'une distinction prestigieuse obtenue par le Caribbean World Magazine au titre de "meilleure destination culinaire de la Caraïbe" lors des Caribbean Tourism Award. On ne peut que regretter que cette récompense ait été boudé par les responsables touristiques et médias alors que le patrimoine gastronomique de l'île est mis en valeur. 
Enfin, la dernière raison est que le patrimoine gastronomique peut devenir un véritable produit d'appel culturel. Beaucoup de territoires ont d'ailleurs déjà compris l'enjeu d'investir le marché gastronomique, non pas pour voir les recettes des restaurateurs locaux augmenter, mais pour compléter l'offre de services proposés sur leur territoire et renforcer l'attractivité de leur destination. L'opportunité d'investir dans la semaine gastronomique de Sainte-Marie, manifestation encore sous-médiatisée et qui devrait s'inspirer de la fête de la gastronomie qui va débuter en cette année 2011 en France. Parce que le succès d'une destination se résume dans son attractivité et non pas dans des bals masqués organisés à l'aéroport.

En s’appuyant sur la renommée de la cuisine française au niveau international, associée à l’explosivité et la variété de la cuisine créole, fruit de la cohabitation de plusieurs cultures, la mise en valeur du patrimoine gastronomique devrait faire partie des priorités de développement.

Sources et pour débattre :

Pour plus d'informations :

samedi 10 septembre 2011

Pour un tourisme culturel en Martinique (2/2)

"Nous aimons bien les touristes mais nous préférons les voyageurs"


[ Fait suite à " Pour un tourisme culturel en Martinique 1/2 ]

Ce mythe du voyageur à la recherche de l'identité culturelle d'un pays amène à réfléchir sur le profil des visiteurs en Martinique. A la fois clientèle majoritaire (80.3% en 2010, source : C.T.O.) et la moins intéressée par les activités culturelles (17.5% en 2010, source : C.M.T.), la clientèle française qui se rend en Martinique n'a pas identifié le territoire en tant que destination culturelle. Pour transformer l'île et se positionner sur le segment culturel,  il faut s'appuyer sur des produits culturels à forte valeur ajoutée, une collaboration entre acteurs et la transformation des territoires et des imaginaires. Je m'en explique brièvement :

      1. L'identification de locomotives culturelles

Je m'appuie ici sur les recommandations du sociologue martiniquais, M. Hector Elizabeth, qui considère qu'il faille suivre une méthodologie en deux étapes, à savoir l'identification du gisement culturel et la "thématisation" de ce dernier à partir "d'un lieu, d'un territoire, d'une pratique ou d'un concept". Jean Michel TOBELEM parle de projets culturels possédant une forte attractivité (par sa nouveauté, son positionnement, son originalité, sa singularité) et exerçant un effet sur son environnement et sur la dynamique du développement local. Le sociologue Hector Elizabeth identifie deux locomotives culturelles qui pourraient être un ensemble de personnalités dont l'aura international bénéficieraient à l'île (Césaire, Glissant, Fanon,  De Beauharnais). Quant au second, s'appuyer sur les éléments remarquables du territoire (Montagne Pelée, Rocher du Diamant, Tour des Yoles) qui seraient d'ailleurs mis en valeur plus facilement grâce à leur inscription sur les listes Unesco. Je rajouterais pour ma part, la gastronomie. L'influence que peut avoir la gastronomie dans une stratégie de développement touristique n'est pas à négliger, particulièrement si l'on souhaite s'inscrire dans une dynamique de différenciation avec les autres îles caribéennes (j'y reviendrais dans un prochain billet).

     2. La nécessaire collaboration entre acteurs

Il faut bien comprendre qu'une stratégie touristique fait partie d'un projet de développement territorial, et pour assurer sa réussite, ce projet doit être porté par l'ensemble des acteurs locaux (population, professionnels, institutions) et les touristes eux-mêmes, puisqu'on s'adresse à eux plus particulièrement. Pourquoi ce besoin de faire collaborer des acteurs ? Parce que les professionnels de la culture et du tourisme ont trop souvent des logiques et des objectifs différents. A l’irrationalité culturelle française s'oppose le mercantilisme touristique. Pour assurer un positionnement culturel, le changement ne doit pas s'opérer sur la seule offre de produits et services mais aussi sur la façon de travailler des professionnels. La Martinique doit se doter en professionnels de la culture et du tourisme capable de trouver un juste équilibre entre pédagogie (autodidaxie des visiteurs) et marketing (recrutement, fidélisation, satisfaction...des visiteurs).

     3. Transformer les territoires et les imaginaires

Enfin, pour que l'île devienne une destination culturelle encore faut-il qu'elle soit le reflet d'une effervescence culturelle retrouvée et d'une attractivité certaine auprès des populations locales. Passer par la Culture pour développer un territoire est d'autant plus pertinent que cette dernière dispose de ressources localisées ((patrimoine, équipements, savoir-faire...). L'investissement massif dans les activités culturelles s'est souvent faite parce que les pouvoirs publiques ont considéré qu'elles auraient un impact sur la vitalité économique et sociale des lieux par le renforcement de leur attractivité (migration d'entreprises, de populations, d'institutions...).On parle souvent de "l'effet Guggenheim" pour illustrer cette réussite culturelle puisque depuis sa création, le musée a contribué à la création d'un secteur touristique jusqu'alors inexistant, qui a fait de l'Euskadi la 2ème région la plus riche d'Espagne par exemple. Cette transformation des territoires ne pourra être totalement réussie que si les populations locales retrouvent l'envie d'investir dans des lieux jusqu'alors délaissés, je pense ici aux territoires du Nord de la Martinique concerné par le projet d'aménagement Grand Saint-Pierre.

La transformation de la Martinique en tant que destination touristique culturelle passe par un développement endogène et durable, tandis que les projets de développement touristique devront s’adresser en premier lieu, aux premiers acteurs touristiques de l’île…les martiniquais eux-mêmes !


mercredi 7 septembre 2011

Pourquoi le Tour des Yoles ne peut pas intégrer la liste du patrimoine mondial ?




L'idée jusqu'alors partagée entre passionnés fait dorénavant irruption dans le débat public quand le Conseil Régional décidé de communiquer en cette année 2011 sur la préparation de la candidature du "Tour des Yoles Rondes" au patrimoine mondial de l'Humanité. Mais si cette nouvelle a été plutôt bien accueillie, puisqu'elle vise à mettre en lumière un patrimoine endémique à la Martinique, peu d'entre nous se sont intéressés sur la probabilité de succès d'une telle entreprise. Parlons sans ambages, la réponse est négative et pour mieux le comprendre, commençons par le commencement...l'Unesco, ses listes, ses critères, pourquoi les Yoles n'en ferait pas partie ?

1. Le Tour des Yoles ne peut pas intégrer la liste du patrimoine mondial

La liste UNESCO la plus connue au monde reste la liste du patrimoine mondial de l'Humanité créée en 1972. L'organisation onusienne s'inquiétant des dégâts subis par les patrimoines du monde après la Seconde Guerre Mondiale et met en place une convention internationale pour les protéger. A la lecture de la Convention pour la protection du patrimoine culturel et naturel de 1972, on comprend bien que le Tour des Yoles en tant que manifestation culturelle ne peut être considéré en tant qu'élément du patrimoine culturel tel que le concevait l'UNESCO dans les années 1970. N'étaient pris en compte, en effet, que les seuls éléments du patrimoine matériel, excluant de fait toutes les interactions sociales entre les Hommes. Ce n'est qu'au fil des années que l'Organisation va prendre conscience du caractère restrictif de sa définition du patrimoine et chercher à l'étendre au patrimoine culturel immatériel, soit l'ensemble des traditions, pratiques, manifestations, rituels etc... hérités et transmis aux générations suivantes au sein d'une communauté. Du tout bon pour les Yoles me direz-vous ? Pas tout à fait...

2. Le Tour des Yoles ne peut pas intégrer la liste du patrimoine culturel immatériel

Bien sur, l'UNESCO créée en 2003 une nouvelle Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui reprend les éléments cités ci-dessus et élargit la définition de la notion de patrimoine aux manifestations culturelles comme le Tour des Yoles. Elle ira même jusqu'à créé la Liste du patrimoine culturel immatériel de l'Humanité en 2008, qui se base à peu de choses près sur les mêmes principes que la première. Néanmoins, son objectif est relativement différent, puisqu'il ne s'agit plus de mettre en valeur un site culturel pour permettre aux territoires d’en tirer profit économiquement mais de mettre en scène une pratique culturelle pour les communautés se la réapproprient et contribuent à sa sauvegarde. L'UNESCO ne veut donc pas tomber dans l'exploitation commerciales outrancière qui a été faite de sa première liste (voir article pour un positionnement culturel de la Martinique) et souhaite que les éléments inscrits répondent à un besoin non pas de commercialisation mais de protection d'un patrimoine menacé alors qu'il est pratiqué ou utilisé depuis plusieurs générations. Le Tour des Yoles est loin d'être un patrimoine menacé au contraire et ce qui rebutera à n'en pas douter l'Organisation est double. A la fois parce qu'il est un patrimoine relativement jeune (seulement 26 ans!) et qu'il est une manifestation surexploitée commercialement. On fait quoi alors ?


3. On n'inscrit pas le Tour mais les Yoles Rondes

Si vous êtes restés attentifs jusque-là c'est que soit vous avez survolés les premières parties, soit la question vous intéresse vraiment. Quelque soit la solution que vous avez choisi, voici celle que je préfère proposer. Inscrire non pas le Tour des Yoles, jeune manifestation commercialement surexploitée, mais réorienter l'inscription autour du patrimoine historique (avec le gommier) des techniques de fabrication, de navigation d'une embarcation endémique à la Martinique. Pourquoi pas travailler sur une inscription en collaboration avec notre voisine la Dominique qui utilise elle-aussi les gommiers et nous fournit en matières premières pour la fabrication de nos propres embarcations. A l'instar de la France qui a inscrit en 2009 le repas gastronomique Français (soit la façon dont les français aiment se retrouver à table pour fêter les évènements importants de la vie) au patrimoine immatériel tout en communiquant sur la gastronomie française, rien n'empêchera par la suite et à travers cette distinction, de mettre en valeur une manifestation populaire comme le Tour des Yoles.

Symbole de son intelligence, manifestation de son exubérance, les Yoles Rondes sont le fleuron du patrimoine martiniquais. 
  



lundi 5 septembre 2011

Pour un tourisme culturel en Martinique (1/2)

En écho aux dernières interrogations suscitées par les débats sur le tourisme lors des "J.O.M.D." de 2011, de la toute récente réforme du tourisme martiniquais adopté en Juillet dernier (on y reviendra) ou encore de sites spécialisés  Veille tourisme Martinique, une question demeure : quel positionnement touristique pour la Martinique ?

La Martinique attire grâce à ses atouts naturels exceptionnels et son climat favorable pour les clientèles étrangères européennes et américaines en particulier. Néanmoins à la différence de certaines îles caribéennes comme la "sauvage" Dominique ou la "révolutionnaire" Cuba, l'île n'a jamais su comment renouveler cette image de destination balnéaire. Bien aidée, il est vrai, par une politique touristique qui a souvent manqué d'audace et d'originalité. Le constat on le connaît, une baisse de la fréquentation touristique de près de 40% entre 1995 et 2009 (Direction du Tourisme, 2010), une image dégradée auprès d'une clientèle touristique etc... Sans tomber dans le pessimisme ambiant, il s'agit avec ces quelques lignes de démontrer comment l'île peut très clairement mettre à profit son projet d'inscription au patrimoine mondial de l'Unesco pour se transformer en une véritable destination touristique culturelle. La première partie de l'article s'intéresse en premier lieu aux éléments qui peuvent justifier le choix du positionnement culturel pour une destination.
 
1. Le tourisme culturel est un modèle touristique en croissance
  • Le voyage culturel et patrimonial représente 40% du tourisme international en 2007 contre 37% en 1995 (OCDE, 2009)
  • La proportion de touristes ayant une motivation culturelle spécifique durant leur voyage est passé de 17% en 1997 à 31% en 2007 (Atlas Culturel Research, 2007)
  • La part de la Culture dans les premières économies mondiales oscillent entre 3 et 6% (OCDE, 2007)
  • Le potentiel du tourisme culturel semble de plus en plus compris par les destinations caribéennes puisque Santo Domingo a été élue capitale culturelle des Amériques en 2010. Cuba a mis en place un parcours de tourisme culturel avec l'Argentine et la Bolivie appelé "les chemins du Che" en 2009. Barbade utilise son "Crop Over" pour faire de la promotion touristique en Chine etc...

2. Le patrimoine mondial est un outil marketing pour les territoires
  • L'inscription au patrimoine mondial renforce la notoriété des territoires touristiques 

Dans la mesure où les territoires ne se concurrencent pas seulement sur les prix mais aussi sur l'image qu'ils renvoient dans l'imaginaire touristique, l'Unesco offre un coup de projecteur sans équivalent par rapport à une campagne de promotion traditionnelle.
Prenons l'exemple de la région de Lavaux en Suisse. Classée en 2007, après un investissement massif dans les infrastructures culturelles, la région s'est très vite transformée en un espace touristique vitivinicole grâce à la prise de conscience des acteurs du potentiel de la distinction Unesco (Courvoisier, Aguillaume, 2008).
  • L'inscription augmente la fréquentation touristique des territoires.   
On parle alors de "l'effet Unesco", soit ce phénomène qui voit un site augmenté sa fréquentation touristique après avoir intégré la pretsigieuse liste du patrimoine mondial.  Les exemples sont nombreux, en France (avec Bordeaux +7% à n+1 et +14% à n+2 ) ou dans la Caraïbes (avec la Dominique +2% à n+1 et +12% à n+2). Néanmoins, l'exception confirme toujours la règle et si une politique touristique pertinente n'est pas menée, les conséquences peuvent être nulles (Sainte-Lucie +0% à n+1).
  • L'inscription renforce le positionnement culturel d'une destination
De nombreux pays qui se veulent des destinations culturelles ou qui sont perçus en tant que tel, font sans cesse appel au patrimoine mondial pour se faire distinguer. C'est le cas de la France avec ses 37 sites inscrits  ou plus près avec Cuba et ses 9 sites inscrits.


Le tourisme culturel est l'un des plus importants segments du tourisme international et connaît depuis plusieurs années une croissance continue. Qu'il s'intéresse aux Hommes ou aux pierres, il est pour de nombreuses destinations un rempart contre la banalisation et la délocalisation de leur clientèle. Si la Martinique veut se démarquer de ses concurrentes caribéennes et éviter de tomber dans le piège de la comparaison par les prix, elle doit mettre en place un certain nombre d'actions à la fois sur son offre de produits culturels, mais aussi sur la formation des professionnels. A voir dans la seconde partie de l'article "nous aimons bien les touristes mais nous préférons les voyageurs" (Chamoiseau)


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